Bienvenue sur le site d'Etienne Bouhot

Voici un article du BIEN PUBLIC début 2006 :

LE BIEN PUBLIC

 

A domicile

pour (re) commencer

 

Si les conditions le permettent, le Team Auxois Rallye devrait entamer sa saison ce week-end, chez lui ou presque, sur les routes du rallye d’Avallon. Encore faudrait-il que les cieux soient cléments avec les pilotes. Sinon, il y’a peu de chance de voir l’organisation inaugurer une épreuve sur neige, sécurité oblige.

  Etienne Bouhot et Pascal Faidide n’auraient de toute façon pas forcément besoin de rajouter des handicaps. Lors de l’intersaison, ils ont troqué leur 106 appartenant au groupe N2, pour une auto du même modèle, mais configurée F2000 classe 13. « Ca veut dire un plus gros moteur, de plus gros freins… Une vrai voiture de course », souligne Pascal Faidide, le copilote. « Alors on part un peu dans l’inconnu. Nous sommes en phase de réglages et d’apprentissage ». Parce que cet équipage de Semur, qui forme donc le Team Auxois Rallye, avec Eddy et Yann Peulot (AX GTI, N1) et Frédéric et Julien Guillaume (Clio N3), n’est pas du genre à brûler les étapes.

 

 

Quelques faits d’armes intéressants

 

Ils vont d’abord s’assurer qu’ils savent faire fonctionner leur nouvelle monture. Ensuite, si cette condition est validée et s’ils ne rencontrent pas trop de problème de fiabilité, on devrait entendre parler d’eux.

Ils n’ont d’ailleurs pas attendue de changer de voiture pour le faire. D’abord avec une Saxo N2 pour Etienne Bouhot qui avait débuté à Avallon en 2000 mais surtout avec Pascal Faidide dès 2001 en passant d’une Saxo VTS à une 106 N2.

Au hasard de leurs d’armes, ça donne une première victoire de classe à Corbigny en 2002, une deuxième au Dijon Cote-d’Or quelques mois plus tard avec une 21ème place au général en prime, cinq podium de classe en 2003 (2e à Avallon, 1er à Corbigny, 2e au Vins de Chablis). En 2004 ils découvrent le championnat de France des rallyes au Lyon Charbonnières ou ils terminent au pied du podium. Ils s’imposent à nouveaux au National Dijon Cote-d’Or, grimpent sur la 3e manche du podium du groupe N et se hissent au 13e rang du général.

Mais c’est l’année suivante, sur ce même terrain qu’ils réussissent le plus beau coup, en s’immisçant jusqu’à la 8e place du général. Pas mal avec une voiture du groupe N2. Ambitionnant de se rendre en Corse pour disputer la finale de la coupe de France, l’aventure avait tourné court lorsqu’ils étaient sortis sur une plaque d’huile à Chablis.

 

Au bout de l’aventure

 

Dès lors, ils ont décidé de remonter la voiture et de la revendre pour passer sur autre chose. « Mais il faut être humble » précise Pascal Faidide. « Nous arrivions à faire fonctionner une petite auto, ça ne veut pas die que ça sera le cas avec une plus grosse. » Dimanche soir à Avallon, il est certain qu’ils en sauront certainement un peu plus quant à leu capacité à se hisser en haut des classements, lors du rallye de l’Anguison, de Dijon, puis de Macon, qu’ils ont inscrit au programme dans un premier temps. « Nous ferons alors une révision du moteur et de la boite, et nous espérons que nos partenaires vont continuer à nous suivre. »

Ils se rendront alors à Matour, aux Vins de Macon, au rallye des lacs, aux Hautes-Cotes et à Autun. Il sera alors temps de faire les totaux, et pourquoi pas aller en finale cette fois.

                                                                                Stéphan LETOURNEAU

Article du 16 mars 2006:

 

27e RALLYE régional D'AVALLON
Bouhot débute bien

 


Pour leur premier rallye à bord de leur nouvelle 106 S 16, les Semurois Etienne Bouhot et Pascal Faidide n'ont pas fait semblant, lors de la 27e édition de l'Avallonnais qui se déroulait le week-end dernier. Ils ont signé le 7e temps scratch, en ne prenant qu'une minute trente de retard sur le Lorrain Daniel Fores et sa 306 Maxi, qui a pourtant signé tous les temps scratch de chaque spéciale.
Sur les routes icaunaises, l'équipage du Team Auxois Rallye remportent groupe F2000 et classe 13, en reléguant leurs plus proches adversaires du même groupe Pascal et Sophie Entz (BMW 318i compact) à quelque 20 secondes, et Yann Bozek et Laurent Tabouret (206 S 16) à une quarantaine de secondes. Ca promet pour la suite.
Scratch : 1. D. Fores/G. Lefebvre (306 Maxi) 22'52''20 (1er groupe A, 1er classe 7) ; 2. P. Gagniere/O. Jeancolas (Escort Cosworth) à 49''10 (1er N, 1er 4) ; 3. E. Cherriot/R. Dabel (Clio Williams) à 1'00''20 (2e N, 1er 3) ; 4. T. Chkondali/A. Vautrin (206 RC) 1'08''90 (3e N, 2e 3) ; 5. R. Martin/S. Morin (Clio RS) à 1'23''00 (4e N, 3e 3) ; 7. E. Bouhot/P. Faidide (106 S 16) à 1'31''70 (1er F2000, 1er 13) ; 9. D. Stique/M. Stique (Saxo Kit Car) à 1'49''30 (2e A, 1er 6) ; 10. B. Lucotte/T. Rover (Clio KIt Car) à 1'50''90 (3e A, 2e 7) ; 11. P. Entz/S. Entz (BMW 318i compact) 1'53''10 (2e F2000, 1er 14) ; 12 A. Aubry/M. Malgras (Honda Intégra Type R) 1'53''10 (7e N, 6e 3) ; 13. R. Savin/D. Jomain (R5GT Turbo) à 1'54''80 (8e N, 2e 4) ; 14. D. Michéa/A. Thibaut (C2 Kit Car) à 2'04''40 (4e A, 2e 6) ; 15. Y. Bozec/L. Tabouret (206 S 16) à 2'10''90 (3e F2000, 2e 14) ; 16. S. Cortot/A. Cortot (106 S 16) à 2'12''90 (4e F2000 ; 2e13) ; 17. E. Valla/Y. Lanier (BMW M3) à 2'14''40 (9e N, 3e 4) ; 19. T. Nozières/J. Toullic (Mitsubishi Lancer Evo 5) à 2'17''10 (5e A, 1er 8) ; 20. V. Metral/M. Metral (Clio Wiiliams) à 2'18''70 (11e N, 7e 3).

 

Article du 27 avril 2007:

11e RONDE DE L'ANGUISON
La grande classe

 
 

Une fois encore, Etienne Bouhot n'a pas fait semblant. Avec son copilote Pascal Faidide, les deux Semurois ont non seulement remporté le groupe F2000 et la classe 13, comme à Avallon, mais ils se sont en plus payés le culot de monter sur la troisième marche du podium scratch dans la Nièvre. Et ce toujours avec leur 106 S16.
« Là oui, c'en est une », reconnaît Etienne Bouhot lorsqu'on lui parle de performance, concernant le rallye nivernais du week-end dernier. « Même si nous avons encore quelques problèmes au niveau d'un amortisseur que nous n'avons pas pu régler. » Ca promet. On a même peine à imaginer ce qui pourrait se passer quand ils auront une voiture parfaite entre les mains...
«Le samedi, nous avons attaqué d'entrée », explique Etienne. L'effet est immédiat. Au soir de la première journée, ils pointent avec vingt secondes d'avance en tête de leur groupe et sont déjà parvenus à se hisser en sixième position du scratch provisoire. Les débats n'étaient pas encore complètement terminés. Mais il semblait déjà bien difficile d'aller chercher les deux gaillards.
« Au départ, nous voulions gérer », se souvient le pilote côte-d'orien, au départ de la deuxième étape. Sauf que devant, les écarts sont infimes. « Dans la première spéciale, nous reprenions une seconde au kilomètre à nos adversaires - une Honda Intégra et une R5 GT Turbo. » Logiquement, la 106 S 16 passe en quatrième position. « Tout le monde nous disait de gérer. » En effet, assurer de remporter groupe et classe, l'équipage côte-d'orien n'avait rien à grignoter, sinon quelques places du scratch à gagner. « Mais j'étais bien et je sentais bien l'auto », explique Etienne.
Pour autant, le podium semblait inaccessible. André Sirot (206 RC) et Régis Martin (Clio RS), au coude à coude, avaient été distancés par Jean-Michel Roy (BMW M3), qui remportait son premier scratch. Mais ils semblaient assurés de finir 2 ou 3. Sauf que le capot de la Clio de Martin devait se relever dans la dernière spéciale. Martin et Morin perdaient une minute et la troisième place au profit de Bouhot et Faidide, qui faisaient preuve d'une sportivité exemplaire en offrant leur coupe à leurs amis malheureux. La grande classe quoi.

 

 Article du 11 mai 2006:

RALLYE NATIONAL DIJON CÔTE-D'OR CE WEEK-END
A qui le groupe ?

Au-delà de l'enjeu local que revêt toujours le rallye national Dijon Côte-d'Or entre les pilotes du cru, la cinquième édition annonce des matches au couteau dans les différents groupes. Explications en F 2000.

Qui seront les lauréats 2006 du groupe F2000 dimanche soir, au terme de la cinquième édition du rallye national Dijon Côte-d'Or ? Difficile à dire, même si le match à trois Lasselin (n°4)-Bouhot (n°58)-Entz (n°8), auquel on pouvait s'attendre, n'aura pas lieu. Pascal Entz ne sera pas au départ avec la BMW 318 Compact construite l'année dernière, mais avec l'Escort Cosworth, donc dans le groupe N. « La mise au point est longue », reconnaît-il. Là, ce sont des problèmes de pistons qui empêchent le pilote côte-d'orien de se présenter avec sa nouvelle auto. Ainsi, s'il a terminé l'Avallonnais avec la BM, en s'offrant la deuxième place en F2000, c'est avec l'Escort qu'il a bouclé l'Anguison. « J'espère qu'elle sera prête à Mâcon », annonce-t-il.
Pour autant, le duel entre le pilote de Gray Jean-Marc Lasselin et le Semurois Etienne Bouhot sera sans doute tout aussi intéressant à suivre. Sans compter les invités de dernière minute qui voudront s'immiscer dans le débat.
Lasselin est à l'aise
Le premier, qui sera copiloté par Tony Grosdemouge, se sent comme un poisson dans l'eau aux commandes de son nouvel engin. « C'est un peu spectaculaire et ça me plait beaucoup », explique le patron dijonnais de Christine Laure. « C'est plus maniable, plus vif et plus sympa à conduire », compare-t-il par rapport à son ''ancienne'' BMW M3. Résultat, le vainqueur des Hautes-Côtes 2004 s'est adjugé le groupe au Franche-Comté et au rallye de la Rivière Drugeon, le tout agrémenté d'une 4e et d'une 3e place au scratch. « On se la met en main », avance-t-il sobrement. On peut même dire qu'il commence à bien sentir l'auto et qu'il faudra compter sur celui qui « adore le Dijon Côte-d'Or ».
Des amortisseurs mieux réglés
Même si, pour lui, sans connaître son adversaire semurois, la performance d'Etienne Bouhot à l'Anguison semble forcer le respect. Sur le podium du classement scratch avec une 106 S 16 : « Ca veut dire qu'il va vite », admet Lasselin.
Surtout qu'avec Pascal Faidide, les deux hommes ne sont pas à leur premier coup d'éclat. Ils se sont imposés en F2000 à Avallon cette année, devant un certain... Pascal Entz. L'an dernier, alors que leur voiture faisait encore partie du groupe N, ils s'étaient hissés au 8e rang du Dijon Côte-d'Or. « Alors on va essayer de faire mieux », avance Bouhot. La 106 en a les moyens.
S'ils avaient rencontré quelques problèmes d'amortisseurs bloqués lors de leur dernière sortie à Corbigny, tout semble rentré dans l'ordre. « Nous ne pouvions pas les régler et ils ne travaillaient pas sur toute la longueur. Nous n'étions pas bien dans le bosselé. Là, nous serons plus en sécurité. » Sur un profil rapide comme le Dijon Côte-d'Or, Etienne Bouhot pourrait donc faire parler la poudre. « Plus ça va vite, plus je suis content. Là, c'est hyper rapide. » Ca promet.
Stéphan LETOURNEAU

 

 Le Bien Public Fin Fevrier 2008:

Bouhot, taille supérieure

 

S’il portera le numéro 2 ce week-end, au départ de la 29e édition du rallye du pays avallonnais, il n’est pas sur du tout que le garçon se contente de cette place tout au long de la saison. Etienne Bouhot n’a guère l’habitude. L’année dernière, avec sa 106 groupe F2000, Il s’était d’ailleurs offert deux classement scratch à Corbigny et à Migennes, en plus des dix victoires de classe. Ensuite, Logiquement qualifié pour la finale de la coupe de France des rallyes, au terme d’une saison pleine, il avait remporté la classe 13 à Mende.

Alors, s’il sera samedi au départ de l’épreuve icaunaise, qui s’avère traditionnellement le véritable coup d’envoi après la singulière ronde du Jura de la saison au sein du comité Bourgogne Franche-Comté, le pilote semurois, qui aura à ses cotés en alternance, sa compagne Anne Pireyre ou Christopher Le Morillon, son copilote de la finale dans le Gévaudan, ses objectifs ne s’arrêteront pas aux seules frontières régionales. Il cherchera évidement une nouvelle qualification en finale de la coupe de France ou là il faudra défendre son titre, mais il s’élancera également sur les prestigieuses épreuves du championnat de France, au sein duquel il jouera des coudes dans le Trophée BF Goodridge. Il sera d’ailleurs au départ du rallye de Lyon-Charbonnières, les 18, 19 et 20 avril, traditionnelle épreuve de lancement de la saison. Pour l’heure, à bord de sa 106 préparée chez Biotteau pour ce qui est de la motorisation, chez Morello pour les trains et J.Com Sport, c’est au rallye du pays avallonnais qu’il va s’attaquer, ou il aura déjà fort à faire, face au multiple vainqueur Daniel Fores (306 Maxi n°1). Pour ce qui est du scratch, et face à Jean-Marc Lasselin (BMW 318 compact n°4), pour ce qui est du groupe F2000. Entre autres. Parce que pour la rentrée des classes, tout le monde veut être au premier rang.

S.L.            

 

 

ETIENNE BOUHOT

SAISON 2008

JAMAIS DEUX SANS TROIS !!!!

 

 

La saison commence plutôt très bien pour notre jeune mais confirmé pilote de la 106. En effet début mars c'est le lancement de la saison 2008 des rallyes automobiles, par le Rallye Régional de l'Avallonnais. Rallye bien connu d'Étienne puisque c'est presque à la « maison » qu'à lieu cette course qu'affectionne tout particulièrement notre pilote. La voiture est prête à bondir sortant tout juste des ateliers respectifs de  chez J.Com Sport (Dijon), qui s'occupe des révisions et des assistances ; de chez Biotteaux Moteur Concept (Cluses 73), qui s'occupe exclusivement de la préparation du moteur ; de Chez Morello (Sarcey 69), qui se charge de le préparation et des trains roulants. Le rallye se déroulait sur deux jours et on peut dire que ça démarre fort très fort pour  l'équipage Étienne et Christopher ... A l'issu de la première étape, nos deux  comparses  s'adjugent tout simplement la première place du podium avec seulement un petit dixième d'écart du second !! c'est chaud !! Mais dimanche la messe sera dite autrement, des coupures moteur vont venir quelque peu perturber les résultats, Étienne ne peut pas pousser l'auto a plus de 7000 tours minutes. Résultat du compte, l'auto ne peut pas être exploitée à son maximum et pendant ce temps les secondes défilent, mais Étienne et Christo s'en sortent tout de même très bien, puisqu'ils finissent 3ème au Général, 1er du Groupe F2000 et 1er de la Classe 13.

Trois semaines plus tard, toute l'équipe qui entoure, aide et supporte Étienne se retrouve sur les routes du Rallye du Pays du Gier, Rallye National se déroulant sur les hauteurs de Saint-Etienne, très exactement à Rive de Gier. Les conditions de course sont différentes du premier rallye. Étienne ne connaît pas du tout  le terrain, la voiture présente encore des coupures moteur alors qu'elle se trouve  toujours dans les ateliers du préparateur le vendredi jour du rallye, et une nouvelle navigatrice s'installe dans le baquet de droite, la compagne d'Étienne ! Et par dessus tout les prévisions météorologiques du week-end étaient plus qu'incertaine, évoluant entre grand soleil ou trombes d'eau !! Mais à croire qu'une bonne étoile était au-dessus de nos têtes car tous ces petits soucis furent dissipés très très vite. Le soleil prit place toute la journée de vendredi, la voiture était opérationnelle et la co-pilote était à la hauteur des attentes du pilote !!! Que demander de plus ?! Le rallye se déroulait sur deux jours, et la première étape se bouclait par deux spéciales de nuit. 150 équipages au départ des deux chronos, et une super mise en route pour notre nouvel équipage, Étienne et Anne font le 15ème temps dans la première spéciale et le 5ième temps dans la deux. Samedi départ de la deuxième étape, huit chronos vont rythmer la journée, sous un grand soleil !! Notre équipage repart 10ème au général, et tout au long de la journée, ils vont se faire plaisir et surtout faire plaisir aux spectateurs en faisant des passages de folies et faire péter des temps qui vont les propulser dans le haut du classement. A l'issu de cette deuxième journée de course, la 106 F2000/13 est alors 5ème au scratch, 1er du Groupe F2000 et 1er de la Classe 13 !!! C'est alors entouré de toute sa fidèle petite tribu que notre jeune couple mais néanmoins formidable équipage va arroser ce superbe résultat, qui en appellera certainement d'autres.

Un des objectifs de début de saison pour Etienne était de participer à quelques manches du Championnat de France des Rallyes et par la même occasion de se mesurer aux grosses pointures au sein du Trophée BF Goodrich (ancien Trophée Michelin). La première épreuve du Championnat se déroulait donc le week-end du 18 et 19 Avril pour le 60ième Rallye du Lyon Charbonnières. Gros morceau pour Étienne qui pour cette course retrouvait son navigo habituel Christopher. Réparti sur deux journées, trois chronos vendredi et neuf le samedi. Plusieurs handicaps majeurs venaient un peu assombrir la situation, tout d'abord la météo, la pluie était annoncée, mais de façon incertaine. Ensuite le numéro de course de la 106, bien qu'étant inscrit au Championnat de France et au Trophée BF, la FFSA n'en n'a pas tenu compte et notre équipage s'est vu affligé du numéro 135. Malgré le dévouement de l'équipe pour faire changer les choses et replacer Etienne et Christo dans l'ordre normal des choses, le collège des commissaires ne donne pas suite à la demande et le numéro reste figé au 135. Beaucoup de stress règne alors dans la 106, le choix de pneus allait être très difficile. Les ouvreurs, charger de passer sur les chronos au moins 75 min avant le départ de la numéro 1, n'avaient plus lieu d'être et les infos quant à l'état des routes, mouillées pas mouillées, étaient complètement obsolètes, car en deux heures de temps la route avait le temps d'être trempée aussi bien qu'elle pouvait sécher du fait du vent très présent le vendredi. Et bingo, il pleut sur les chronos, mais pleut-il assez pour mettre les pneus pluie, faut-il mettre les  mixtes, ou rester en slicks ??? Le choix est crucial mais dur à prendre, c'est donc les mixtes qui sont montés sur l'auto. Et forcément ce choix n'était pas le meilleur, les routes ont eues le temps de sécher, du coup les temps s'en font ressentir, 43ième au scratch, 3 du groupe et 2ème de classe, voilà le résultat à l'issu du premier jour. Samedi 9 spéciales sont au programme de cette longue et dure journée. Départ de la deuxième étape aux alentours des 6 heures du matin, les ouvreurs munis des précieuses notes de Christo partent a l'assaut des spéciales !! Il a plu dans la nuit et les routes sont gorgées d'eau, les plaques lisses de noires sont de vraies patinoires et les coulées d'eau sont plus nombreuses que prévues. Après un état des lieux et un coup de fil obligatoire au copilote, toute l'équipe décide de partir en pneus mixtes ! Hélas en une heure de temps la route sèche à une allure incroyable. Les pneus mixtes n'étaient pas la bonne solution il aurait fallu les slicks !! Mais Etienne sauve les meubles et conserve sa 3ème place au groupe, 2ème place à la classe et progresse au scratch: 38ème, et tout ceci après deux chronos seulement. Après l'assistance et des bons trains de pneus sur l'auto c'est pour une boucle de trois ES que part notre équipage bien décidé à rétablir la situation et à remonter les temps. Et bien c'est chose faite puisque au bout des spéciales Etienne et Christo sont 32ème au général, 1er du Groupe F2000 et 1er de la classe 13. Mais ce n'est pas fini il reste encore quatre chronos et l'autre concurrent de la classe 13 les talonne de seulement 12 secondes, ce qui n'est pas énorme en terme d'écart sur un championnat de France des rallyes. Ce n'est donc pas le moment de baisser les bras, ils en veulent tellement que les temps s'améliorent de chrono en chrono, progressant de plus de 50 secondes rien que sur une spéciale.  Au final c'est une très belle victoire que nous offre nos deux jeunes amis, 23ème au général 1er du Groupe F2000 et 1er de la Classe 13 !!!!! Bravo. Toute l'équipe est très fière d'Étienne et de ses prouesses de début de saison. L'objectif est bien évidemment de continuer dans cette lancée et de se qualifier pour la finale de la coupe de France des rallyes qui aura lieu en Octobre aux alentours de Châteauroux. En attendant vous retrouverez l'équipe au complet pour le Rallye Dijon Côte d'Or le week-end du 3 et 4 Mai.

A bientôt.

 

Article du Bien Public (Lundi 26 mai)

Etienne Bouhot encore

Septième du classement général, premier du groupe F2000.ça devient une habitude pour Etienne Bouhot, qui a signé l'une des plus belles performances de la version 2008

      "Je suis très reconnaissant du travail effectué par le préparateur, Jcom sport, Cette F2000, c'est une voiture hybride et pour tout assembler et trouver les réglages, c'est du travail ! Sur le sec on est arrivé aux limites de la  voiture. Ce week-end on s'est retrouvé à faire des travers à 160-170 km/h. C'est trop ! plus on se rapproche des arbres...plus il faut penser a s'éloigner." Les deux prochains rendez-vous: le rallye du limousin dans 15 jours (championnat de France) et Cote Chalonnaise cet été.

 

 Echappement septembre 2008

 

ETIENNE BOUHOT

 

L’Astra, c’est extra

 

Il y'a un an notre oeil d'expert (forcément expert lorsqu'on travaille a Echappement!) avait remarqué un grand garçon qui faisit des malheurs en rallye avec sa petite 106 F2000/13.

 

Dans le papier qui lui est consacré, Etienne avouait son rêve de passer a du plus gros, le plus vite possible. Cette année, il redémarait avec la Peugeot  et confirmait plus que brillamment sa saison 2007 : 4 rallyes régionaux et nationaux pour 4 victoires de groupe F2000 et 4 places dans le top 7 au scratch et, surtout, deux participations au Charbo et au Limousin, épreuves du championnat de France, ponctuées de citations bien méritées pour deux victoires en F2000 avec une 23e et une 18e au scratch au milieu des gros bras ! Suite à des passages plus qua limites en spéciales, il prit conscience que la 106 ne lui permettrait plus d’aller plus haut, sans risques totalement inconsidérés (approbation reconnaissante de son expérimenté coéquipier Christopher Lemorillon !) Il se mit donc en quête d’une « grosse », à tarif raisonnable, l’oiseau rare en quelque sorte. C’est Biotteau, son préparateur moteur, qui le mit sur la piste de l’Astra kit car, ex-usine, de Lagarrigue : 280 ch 270 Nm, 1017 kg, boite 6 séquentielle, amortisseurs Proflex, châssis « usine » réglable dans tous les sens, fiabilité rassurante et, surtout un prix 40% moins élevé  que celui d’une très bonne 306 Maxi ! Contact avec Lagarrigue et achat de l’Opel grâce a la reprise par ce dernier de la 106 ! Première sortie au Brionnais avec une troisième place scratch très encourageante : l’auto est une excellente base et quelques améliorations de suspensions et de cartographie doivent la rendre encore plus compétitive. Deuxième sortie a la Cote Chalonnaise avec une auto qui a un peu évolué, mais abrégée par une butée d’embrayage coincée par la poussière de carbone. Toutefois, à la lecture des partiels relevés dans la première spéciale, la progression est encourageante.

 

A la mi-saison, il est intéressant de faire le point avec Etienne. D’abord, les rallyes du championnat de France, c’est comment ? « Dur, très dur ! Ca va vite, les reco sont  brèves, l’ambiance assez peu conviviale et les primes d’arrivée aux vainqueurs de groupes et classes absolument nulles. Heureusement que je suis inscrit au trophée BF Goodrich qui doit me permettre de gagner quelques pneus ou même quelques euros en fin de saison. Mais c’est tout de même une chouette expérience au milieu des vedettes consacrées »

Le plus difficile est peut-être pour ces longs rallyes la totale méconnaissance des spéciales et les recos bien réduites et contrôlées. Heureusement, Bouhot a un système de prise de notes original qui, selon lui permet une bonne précision en peu de passages. En début de saison, dans une spéciale près de chez lui et dans laquelle il connaît parfaitement le rapport de boite  sur lequel il passe en course chaque virage, il reconnaît en 207 en ayant recouvert le volant d’une housse le rapport sur lequel  il passerait avec l’auto de course : il a donc de chaque coté du point neutre des notes 5 moins et 5 plus, 4 plus et 4 moins, 3 plus et 3 moins, etc. Lors des reconnaissances, la note qui apparaît au sommet du volant de l’auto de reco au braquage lui donne le rapport a utiliser avec l’auto de course. Le reste « Se referme, ouvre, pas corde… » est classique . Asticieux non ?

Pour la suie de la saison Etienne Souhaiterait disputer le Mont-Blanc si un sponsor huile bien veillant et généreux voulait bien l’aider. Honnêtement, si nous étions M. Y … , nous miserions bien quelques euros sur lui ! Ses espoirs avec l’Astra : être le plus près possibles de Augoyard et autres Mauffrey. Top 10 ? Jouable, à notre avis !

J-P. Chatillon

 

 Article Le Bien Public     (Merci Charly)

« Dans l'ensemble, ce n'est pas trop mal », confie Etienne Bouhot, troisième de la trentième édition du rallye régional du Pays avallonnais ce week-end, derrière l'indéboulonnable Daniel Fores, vainqueur pour la neuvième fois dans l'Yonne - la quatrième fois d'affilée ! -et derrière Jean-Pierre Ronfort.
Comme pour tous ceux qui ont, soit changé d'auto, soit apporté les traditionnelles modifications hivernales, il s'agissait d'abord d'une première confrontation avec la réalité de la compétition.
Ainsi, l'Astra kit Car du pilote semurois a « un nouveau moteur, un nouveau châssis, de nouveaux amortisseurs... » Une fois passé le stress de changements de réglages - c'était sec le vendredi et humide le lendemain - , il s'est avéré que le tout fonctionnait plutôt pas mal, Etienne étant rentré en deuxième position le samedi soir à quelque cinq secondes de M. Fores.« On a tout de suite été dans le coup », reconnaît-il, même s'il lui faudra encore quelques kilomètres pour tirer entièrement profit de son nouvel engin. Seul bémol, la boîte de vitesse. « En fait, l'ancien moteur ne fonctionnait pas. La boîte avait donc été raccourcie. Sauf que le nouveau emmène largement l'auto. Nous étions tout le temps en train de changer de rapports. Nous allons donc remettre un couple plus long. »
Ainsi, dans la spéciale la plus rapide, le Semurois laissait échapper quelques secondes. « Nous étions à 170 au lieu de 190 », constate-t-il au sujet des portions les plus rapides.
Déjà du plaisir
« A la fin, nous sommes à neuf secondes de la tête. Nous savons où elles sont. »
Ce qui n'a d'ailleurs pas empêché le Bourguignon de se battre aux avant-postes et de monter sur le podium, même s'il devait laisser la deuxième place à Ronfort dans la dernière spéciale. « Nous étions en slicks et lui en maxi-pluie », explique-t-il.« Mais sur la fin, nous avons commencé à prendre du plaisir, à jouer avec l'auto », souligne-t-il également. Cap sur l'ouverture du championnat de France, lors du rallye de Lyon-Charbonnières maintenant, ce qui va lui permettre de parfaire les réglages, et de faire un peu plus de kilomètres aux commandes. Avant de revenir sans nul doute plus compétitif encore au rallye régional de l'Anguison.
S. L.

 
 



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